Le destin cruel en a décidé autrement, 3 heures avant qu'on se retrouve à Roissy, Aurélien a appris le décès de son cousin Nils disparu tragiquement la veille, à 21 ans.
Peu importe le voyage, peu importe l'Islande, ce sera pour une autre fois.
On s'est retrouvé quelques instants plus tard et Aurélien m'a parlé de Nils, que je ne connaissais pas.
De retour, j'ai pensé supprimer le post précédent annonçant notre voyage, continuer le blog sur une prochaine rando, puis j'ai vu un article du mois de juin consacré à Nils et ai compris aussitôt à quel point ce garçon était un être rare, son visage ne trompe pas, ce qu'il a accompli non plus.Je veux lui rendre hommage en reproduisant ci dessous cet article:
Nils est rentré d’Istanbul à vélo
saint-Pierre De retour de son périple, Nils Géricot, 21 ans, était attendu samedi par un comité d’accueil
Le jeune homme (au centre) a fait sensation samedi, rue du Parlement-Saint-Pierre : il arrivait de Turquie à vélo. (ph. C. M.)
Il a été accueilli comme un héros, par des acclamations et du vin blanc. Samedi après-midi, sa famille et ses amis avaient investi la terrasse du bar Le Petit Commerce et même la rue du Parlement-Saint-Pierre pour lui faire honneur.
Nils Géricot, 21 ans, est arrivé sur le coup de 17 h 30 d’un long périple à bicyclette, qui lui a permis de relier Istanbul à Bordeaux. « Je ne m’attendais pas à une telle surprise », a souri le jeune homme, qui témoigne déjà d’un goût pour le voyage très affirmé.
Sydney-Istanbul en avion
Après des études en viticulture- œnologie, le jeune Bordelais était déjà parti en Asie du Sud-Ouest, l’an dernier. Cette année, il a travaillé deux mois dans un domaine viticole en Australie avant de s’envoler pour la Turquie, depuis Sydney, avec l’idée de rallier ensuite la France à bicyclette.
À sa descente d’avion, à Istanbul, Nils Géricot a acheté un vélo. Puis, il a pris la route le 16 avril pour passer par la Grèce, la Macédoine, l’Albanie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, la Slovénie ou encore l’Italie. Il pense avoir parcouru environ 4 000 kilomètres sur un engin pas vraiment fait pour une si longue distance
« une sorte de vélo de promenade ».
« En fait, je ne sais pas combien de kilomètres j’ai parcouru. Le compteur s’est arrêté de manière soudaine, en Grèce. »
Le goût de la liberté
Alors, pas trop dur ? « Au départ la solitude m’a un peu pesé, mais au fil des kilomètres, je l’ai appréciée. C’était même ce qu’il y avait de meilleur. J’ai refusé de faire la route avec d’autres cyclistes pour garder ma liberté, mon indépendance, affirme-t-il. Je préférais rester seul, pour rencontrer du monde. Les gens venaient vers moi. J’ai parfois été invité à dormir chez l’habitant, notamment en Albanie. Sinon je faisais du camping sauvage ou bien je dormais dans les auberges de jeunesse. »
À peine arrivé, Nils Géricot a déjà une nouvelle destination en tête ; il part bientôt pour le Portugal. Mais pas à vélo. Il travaillera comme ouvrier de chai à Porto.
Nils Géricot, 21 ans, est arrivé sur le coup de 17 h 30 d’un long périple à bicyclette, qui lui a permis de relier Istanbul à Bordeaux. « Je ne m’attendais pas à une telle surprise », a souri le jeune homme, qui témoigne déjà d’un goût pour le voyage très affirmé.
Sydney-Istanbul en avion
Après des études en viticulture- œnologie, le jeune Bordelais était déjà parti en Asie du Sud-Ouest, l’an dernier. Cette année, il a travaillé deux mois dans un domaine viticole en Australie avant de s’envoler pour la Turquie, depuis Sydney, avec l’idée de rallier ensuite la France à bicyclette.
À sa descente d’avion, à Istanbul, Nils Géricot a acheté un vélo. Puis, il a pris la route le 16 avril pour passer par la Grèce, la Macédoine, l’Albanie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, la Slovénie ou encore l’Italie. Il pense avoir parcouru environ 4 000 kilomètres sur un engin pas vraiment fait pour une si longue distance
« une sorte de vélo de promenade ».
« En fait, je ne sais pas combien de kilomètres j’ai parcouru. Le compteur s’est arrêté de manière soudaine, en Grèce. »
Le goût de la liberté
Alors, pas trop dur ? « Au départ la solitude m’a un peu pesé, mais au fil des kilomètres, je l’ai appréciée. C’était même ce qu’il y avait de meilleur. J’ai refusé de faire la route avec d’autres cyclistes pour garder ma liberté, mon indépendance, affirme-t-il. Je préférais rester seul, pour rencontrer du monde. Les gens venaient vers moi. J’ai parfois été invité à dormir chez l’habitant, notamment en Albanie. Sinon je faisais du camping sauvage ou bien je dormais dans les auberges de jeunesse. »
À peine arrivé, Nils Géricot a déjà une nouvelle destination en tête ; il part bientôt pour le Portugal. Mais pas à vélo. Il travaillera comme ouvrier de chai à Porto.
Aujourd'hui Nils est au paradis, j'espère qu'un jour j'aurai le privilège de le croiser là haut et qu'on pourra randonner ensemble à la découverte de cet eden.
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