mercredi 26 décembre 2012

Youpi... c'est l'hiver !




22 Décembre, l'hiver commence et la fin du monde n'a pas eu lieu hier, j'ai pas acheté mon matos pour rien. Je suis presque fin prêt, encore quelques petits accessoires à acheter, mon itinéraire est établi, restera à préparer la nourriture.

Ma préparation:

Une fois la décision prise, je commence à réfléchir sérieusement à l'aventure et comprend rapidement que s'en sera une véritable, il s'agit d'un vrai défi. Après avoir consulté plusieurs sites, je prend conscience qu'une randonnée en autonomie complète sur 2 semaines n'a rien d'évident et encore moins dans les conditions climatiques hivernales, surtout en solitaire. Toutefois je sais aussi que je ne serai jamais à plus de 5 km d'une départementale, ni à plus de 10 km d'un village, c'est à dire que le renoncement éventuel en cours de route sera toujours possible, bouée de sauvetage dont je n'ai pas l'intention de me servir.

Préparation physique.

Une petite préparation physique a commencé fin octobre, avec chaque jour 2 séances de rameurs de plus en plus longues, rarement plus de 2 incartades par semaine à ce programme et finalement aventure ou pas cette mise en forme est bénéfique. Mon but n'étant pas de faire quotidiennement de longues randonnées mais de me plonger dans la nature hivernale, ce programme m'a semblé suffisant. Mes étapes feront en moyenne seulement 8 km, avec un total d'un peu plus de 100 km, toutefois il est vraisemblable que ce sera davantage car même sans partir très tôt  et en m'arrêtant en route pour casser la croûte et prendre des photos, je devrai être chaque jour en milieu d'après midi à mon point de bivouac et ferai sans doute un petit tour dans le coin.
Enfin, juste avant de partir, cerise sur le gâteau, 2 semaines de ski dans les Alpes du sud avec Annick, Frédéric et ses parents, et compte tenu des journées de ski avec Fred çà représente sans doute près de 600 km de ski ! Mais çà ce n'est pas de la préparation, c'est du nanan !

Préparation du matériel:

Pour çà, j'ai consulté plusieurs sites sur internet et ai apprécié surtout celui d'un jeune randonneur. Son site présente en particulier de nombreux tests et des conseils dans le choix du matériel. 
Il fournit aussi une liste de ce qu'on peut ou doit emporter, pratique pour ne rien oublier, elle comporte l'indispensable et l'optionnel.
Le but étant aussi de voyager léger ou tout au moins avec un sac le moins lourd possible, j'ai su dès novembre que çà ne serait pas facile.  Idéalement mon sac à dos devrait peser 12 kg , nourriture comprise, je vais devoir faire du tri, limiter au maximum et bien choisir mon matériel, ce qui n'est pas évident car le matos pour l'hiver est plus lourd, je ne peux avoir une tente légère 3 saisons si je suis confronté à des averses de neige ou pire , les sacs de couchage grand froid sont nécessairement plus lourds, idem pour un matelas isolant, etc.
J'ai refait 10 fois ma liste, modifié mon choix de tente en pensant à la météo, puis de sac à dos, de matelas, trouvé le bon compromis, réduit le poids, 50 gr par ci 100 gr par là, en comparant le matériel.
En fait le gros problème à gérer est la nourriture à emporter pour 2 semaines.
Si j'en crois les sites consacrés à la rando et à la raquette à neige, la dépense calorique compte tenu de l'effort et du froid se situe autour de 3000 calories par jour, je compte emporter de quoi absorber 2000 calories par jour, je perdrai sans doute quelques petits kilos.
Toutefois même avec des aliments lyophilisés ou déshydratés, pour obtenir un apport de 2000 calories il faut emporter environ 500 gr d'aliments même en prenant les plus caloriques, c'est à dire 7 kg dans le sac en début de randonnée ! C'est énorme et... impossible ! 
De plus ces aliments sont relativement chers et en cherchant bien on peut trouver dans les rayons du supermarché du coin des aliments ayant un rapport poids/calories identiques. Du coup j'oublie le bœuf bourguignon lyophilisé ou la tartiflette déshydratée, les rillettes, cacahuètes, barres céréales, fruits secs, pains en tout genre etc apportent autant, je vais panacher tout çà et mangerai froid. En fait j'aurai peu de choses à faire chauffer en dehors du thé et ai même pensé supprimer le réchaud et le gaz pour réduire le poids... sauf que pour l'eau j'utilise la neige et qu'il faudra bien la faire fondre, j'avais la solution de remplir une gourde de neige chaque soir et de la glisser au fond de mon sac de couchage ayant ainsi de l'eau le lendemain matin, mais comme bouillotte la nuit c'est pas terrible. J'ai tout de même supprimé la popote (gamelle, couvercle,assiette...) me contentant d'un quart en alu pour faire chauffer de l'eau.
Mon itinéraire ne  me fait traverser qu'un hameau le 5è jour où je ne peux espérer me ravitailler car il n'y a ni supérette ni boulangerie, Aydat à proximité de mon chemin à mi-parcours est la seule localité où j'aurai pu ravitailler dans une supérette, mais je préfère apercevoir ce monde là de loin.
En réfléchissant bien et repensant à Chris Mc Candless qui enterrait son argent et quelques objets avant d'entrer dans certaines villes à risque, j'ai trouvé la solution.
Le parc des volcans est traversé par plusieurs routes départementales que je rencontrerai au long de ma randonnée, la veille de mon départ j'irai ensevelir des sacs étanches le long des sentiers à proximité de ces routes, ainsi tous les deux ou trois jours je referai le plein de nourriture, au départ je n'emporte que 3 jours de nourriture soit 1,5 kg.

Il y a une autre préparation qui n'en est pas vraiment une, c'est que depuis le mois de novembre j'y suis déjà par la pensée et ai hâte d'y être! 
Départ prévu dans le début février ... et rédaction du blog au retour, je vous raconterai tout.



samedi 1 décembre 2012

J'suis pas givré !


Vos réactions:

Après en avoir eu l'idée j'ai commencé à parler de mon projet autour de moi, j'ai été agréablement surpris du bon accueil, personne pour me dire que je suis givré de partir ainsi.

Les 2 premiers furent Marco et Julien, puisque j'étais à Bordeaux quelques jours, bonnes réactions, ils me connaissent bien, ne sont pas surpris, Marco me conseille même les Pyrénées pour une autre fois, je l'envisage pour le début du printemps avant la fonte des neiges.
Ensuite j'en ai fait part à Aurélien par mail en lui souhaitant un bon voyage au Pérou, destination pour laquelle  il partait le lendemain, réponse évidemment enthousiaste: «Ton projet dans le massif central en plein hiver est trop cool. A la «Into the wild» en fait. Fait gaffe à ne pas mourir à 1 km d'une auberge.»

Au début, on pense parfois que je pars avec un groupe organisé avec étape en gîte, euh! non, je pars tout seul et bivouaque toutes les nuits avec tente et sac de couchage, je ne veux pas seulement me faire un petit voyage à la découverte des volcans d'Auvergne l'hiver, mes envies de voyager sont aux antipodes du voyage «organisé» avec ou sans accompagnateur, le package tout compris avec une chambre réservée chaque soir, même si ici mon escapade est organisée. Paradoxalement je suis tenu de la planifier pour qu'elle devienne aventure, si je partais dans un désert je pourrai me permettre de laisser une part de hasard dans mon itinéraire car tout me serait  inconnu, alors que là à moins de 10 km de mon chemin tout m'est connu, donc je suis contraint de prévoir pour éviter au maximum ce que je croise quotidiennement toute l'année, pour suivre des chemins variés, pour avoir des bivouacs originaux au creux d'un cratère, au milieu d'une forêt, au bord d'un lac ou dans une grotte, la chaîne des puys ne fait que 50 km du nord au sud et une dizaine de kilomètres de large, chaque jour doit m'apporter sa part d'inconnu et je pense que l'hiver y contribuera largement.






Je retiens surtout qu'on va s'inquiéter pour moi, c'est gentil, le côté sécuritaire prime pour tout le monde! 
La sécurité est importante, je ne la néglige pas, mais une fois que j'ai prévu ce qu'il faut je pense à autre chose. En fait  le point évoqué est: «Comment saura-t-on si tout va bien, comment aura-t-on de tes nouvelles ?» ce qui, finalement, est très différent de la question de ma sécurité. Durant toute l'année, on reste des semaines sans se donner de nouvelles, où est la différence? Ma vie serait-elle plus en danger, parce que je serai dehors dans la neige, que la vôtre qui prendrez votre voiture chaque jour? Et si j'étais parti l'été, seriez vous aussi inquiets? Non, sans doute, alors où est la différence si je peux gérer le froid.

Pourquoi partir l'hiver ?
Tout simplement parce que j'adore l'hiver et que les conditions sont, ou paraissent, plus difficiles.
Ne pensez pas que j'ai chaud dehors en hiver, je suis comme tout le monde j'ai froid, pour le ski j'ai glissé des  semelles chauffantes dans mes chaussures, parfois des chaufferettes dans mes gants, mais avoir froid dans ces conditions et ce cadre là ne me gêne pas, et puis l'hiver donne un parfum d'aventure à n'importe quelle randonnée de 8 jours.

Pourquoi partir seul ?
Partir avec des compagnons d'aventure me tente beaucoup et je le ferai certainement après, mais cette fois je veux un défi où je m'assume totalement, et là c'est un vrai défi, si j'arrive au bout je pourrai surement entreprendre plein d'autres aventures ni plus, ni moins risquées.

Pourquoi dormir dehors ?
La nuit au chaud sous la couette dans un gîte, çà enlève quand même une bonne partie du côté aventure et c'est quitter chaque soir la nature pour retrouver la civilisation, ce n'est pas vraiment ce que je désire, c'est un autre projet pour une autre fois. Il ne s'agit pas d'enchaîner les journées de  randonnées, les soirées et nuits dehors en bivouac sous la tente ou dans une grotte m'attirent tout autant.

Pourquoi partir 2 semaines ?
Je vais choisir la date de mon départ en fonction de la météo. Il faut qu'il y ait une bonne couche de neige sur la région pour la beauté des paysages, et je pars quand la météo est bonne, c'est à dire avec un bon anticyclone. Avec des étapes plus longues je pouvais réaliser le même parcours en 8 jours, mais en partant une semaine il est possible d'avoir du beau temps intégral, en étalant sur 2 semaines il est probable qu'il y ait une dégradation climatique et j'ai aussi envie de vivre quelques jours dans des conditions plus difficiles, en surveillant tout de même l'évolution des températures, j'ai un seuil à ne pas dépasser.

Donner des nouvelles.
Avoir le portable opérationnel en permanence est impossible, la batterie ne tiendra pas 2 semaines.
Allumer le portable ½ heure chaque soir à heure fixe, non merci ! je n'ai pas envie de recevoir 5 ou 6 appels quotidiennement pour savoir si tout va bien.
Toutefois je connais les conseils et consignes de sécurité à mettre en place pour une randonnée, donc je fais un effort,  un ami aura connaissance de  mon itinéraire détaillé, chaque soir j'enverrai un petit SMS pour dire que tout est ok, je sais qu'il respectera mes consignes et ne s'inquiètera pas s'il ne reçoit rien un soir, pas question de déclencher une alerte le lendemain matin, un défaut de SMS viendra surement d'un manque de réseau ou de batterie que je pourrai corriger le lendemain, donc désolé pas de nouvelles mais ma sécurité est prise en compte, c'est l'essentiel. Ce petit protocole, je le mets en place pour rassurer, pas pour moi, personnellement je m'en serai passé, comment faisait-on autrefois ? Et ce qui est possible ici où les réseaux couvrent le terrain, ne le sera pas ailleurs, une prochaine fois je communiquerai uniquement mon itinéraire et date de retour prévue. Je suppose que dans moins de 10 ans on traitera de fou et d'irresponsable celui qui partira en randonnée sans GPS, balise de détresse, téléphone satellite  etc... bref, n'importe quoi!

En cas d'accident.
Si je n'ai aucune inquiétude concernant les conditions climatiques, je sais aussi que je ne suis pas à l'abri d'un accident, chute, cheville foulée, jambe cassée, malheureusement çà reste possible. Toutefois j'ai de quoi tenir à l'abri (sac de couchage et sursac) et avec de la nourriture, de quoi patienter quelques jours si vraiment je n'arrive pas à me débrouiller tout seul, ce qui sera toujours ma priorité.

Soyez tranquille, je serai bien préparé. J'suis pas givré...dans quelques semaines, par le froid, peut être!



vendredi 2 novembre 2012

Naissance d'un blog


L'idée de cette aventure lancée, il m'en est venu une autre presque aussitôt, celle de réaliser un blog pour raconter ma randonnée.
J'avais pris tant de plaisir à faire 2 blogs pour Marco et un pour Aurélien que je ne pouvais me priver de celui d'écrire le mien.




Le blog d'Aurélien, que je lui ai proposé après nos retrouvailles et qu'il venait tout juste de partir en Chine, est un peu court. Ce n'était pas préparé et Aurélien n'avait pas prévu d'écrire en détail son périple, mais j'ai eu l'idée d'en faire un Tintin du XXIè siècle et me suis beaucoup amusé à détourner les images de Tintin pour les faire coller au voyage d'Aurélien. Si çà vous intéresse le blog est ici: http://orel.uniterre.com/  (comme pour tout blog, commencer la lecture par la fin, le dernier article étant en tête).












Si le second blog de Marco rapporte juste ses compte rendus et photos, le premier m'a procuré beaucoup de plaisir à le réaliser. Le but initial étant d'assurer la liaison entre le bateau, les familles et amis, je remplissais un peu le rôle du PC à terre pour ses traversées transatlantiques, mais Marc avait prévu aussi que le blog serait suivi par Pierre, son petit garçon, et ses camarades de classes, du coup entre deux messages de Marc que je transcrivais sur le blog, j'ai écrit des commentaires pour expliquer certains détails, puis rapidement me suis pris au jeu et chaque jour où Marc n'envoyait rien (environ 2 jours sur 3 sans messages du bateau) je relevais la position du voilier sur satellite pour rassurer les familles et écrivais un nouvel article en rapport avec la traversée, c'était un véritable challenge que de trouver un sujet à traiter 2 jours sur 3. Si çà vous intéresse ce blog est ici: http://transacht.uniterre.com/ (idem, l'article le plus récent est en tête).

Il n'est pas question de faire un blog sans photos et l'envie de glisser à nouveau mon oeil derrière un viseur me turlupine depuis longtemps, j'ai toujours autant de plaisir à créer une image, témoin d'un instant.


Le choix d'un appareil fut rapide, le poids étant un élément crucial à prendre en compte je devais avoir un appareil léger, pas question pour autant de prendre un compact donc je me suis orienté vers un bridge (300 gr, cool!), mais comme il s'agit de raconter mon périple, je ne veux pas non plus me contenter de vous montrer des paysages et l'idée de mettre en scène le «héros» me semblait être intéressante, composer des images dans lesquelles je figurerai, donc j'ai ajouté une télécommande et un pied articulé, ce qui me permet de déclencher l'appareil jusqu'à une quinzaine de mètres.


Voilà, il ne reste plus qu'à faire ces clichés et prendre des notes chaque soir sur un carnet pour écrire la suite.

lundi 22 octobre 2012

D'un "rêve d'aventure" à "une aventure de rêve"


J'ai toujours rêvé d'aventure!
«Rêvé», c'est bien là le problème, car mes aventures sont restées au domaine du rêve. 

Certes il y a les vacances, le ski, la voile... de petites aventures, il y a eu aussi l'expérience de l'association «Chacun sa mer» et de la gabare, c'est déjà un peu mieux. Mais l'aventure me tente toujours, je rêve de partir un jour en Antarctique, en Alaska, dans un désert... si un jour j'en ai les moyens... (Je commence à m'apercevoir d'ailleurs que de modestes moyens suffisent parfois pour partir au bout du monde.)

Effectivement, j'en aurai peut être un jour les moyens, mais en attendant le temps passe et ce serait trop bête qu'un matin il soit trop tard et que mes aventures restent à jamais dans le domaine du rêve.

L'aventure serait sans doute exceptionnelle en Mongolie ou en Patagonie, mais je sais aussi qu'elle peut être toute proche et presque aussi intense tout près d'ici, alors j'ai décidé de tenter l'aventure.

J'aurai pu commencer par faire des randonnées avec d'autres personnes ou seul à la belle saison, mais çà ressemblerait trop à de simples loisirs de vacances. 
Alors voilà, 
j'adore la montagne, 
j'adore la neige, 
j'adore l'hiver, 
je ne rêve que de pays froids, 
donc ma première aventure sera une immersion dans la nature pendant 2 semaines cet hiver. 

Je vais toutefois rester raisonnable, je ne vais pas partir dans les Alpes entre 2000 et 3000m , seulement dans le Massif Central, parcourir un itinéraire à travers les volcans d'Auvergne, en plein hiver et sous la neige, les paysages seront sans doute magnifiques. Quinze jours avec de la nourriture dans la chaîne des puys l'hiver, n'est pas 100 jours en Alaska au printemps, mais c'est déjà l'aventure !

Rester 2 semaines sans rencontrer âme qui vive, l'idéal, ou tout au moins croiser le moins de gens possible car je passerai au sommet du Puy de Dôme et le week-end si le temps est au beau les randonneurs en profiteront.

Photo: Fabien1309 http://commons.wikimedia.org

Parcourir ce chemin en raquettes à neige, bivouaquer chaque nuit dans la neige, le froid et le vent... bref, un petit aperçu du paradis! 

Et je sais déjà une chose, c'est qu'au retour je ne serai sans doute plus le même!

lundi 8 octobre 2012

La tête dans les étoiles





Que ce soit sur terre ou en mer, passer une nuit à la belle étoile, lever les yeux au ciel, est déjà le début d'un merveilleux voyage.
L'aventure est à notre porte, il suffit de la désirer, d'en faire le choix...


Sensation

" Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue.
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme."

Arthur Rimbaud

J'ai beaucoup d'admiration pour Arthur Rimbaud, ses poèmes extraordinaires bien sûr (ceux de l'adolescent, comme celui ci, ou ceux, plus tourmentés, du jeune homme),mais aussi sa vie, sa démarche, ses expériences...  un modèle, sans pour autant tout approuver. 
Une oeuvre littéraire de moins de 250 pages, hors de toute littérature, mais qui a suscité des centaines d'ouvrages, un record qui le ferait bien rire! 
Personnage fascinant, devenu au fil du temps une "icône" comme James Dean, Che Guevara, Marylin Monroe ou Jim Morisson, sa période d'écriture fut brève de l'âge de 16 à 21 ans, sans le soin prit par d'autres pour réunir et publier ses écrits, nombre de ses textes auraient disparus car ce n'était déjà plus son souci à 20 ans.
Mais Arthur Rimbaud est loin de n'être qu'un poète, pour moi il est avant tout un aventurier, surdoué "je m'en foutiste", aventurier des mots et de la vie, car sa vie à partir de 21 ans, âge auquel il cessa d'écrire, ne fut qu'une suite d'aventures et de voyages.